La nature, le féminin et le masculin dans le plus célèbre des répertoires
Uniques par leur succès et leur longévité, les longs métrages d’animation Disney et Pixar sont connus de tous. Tantôt admirés, tantôt vilipendés, ils sont l’objet de nombreux commentaires. Néanmoins, seule une étude rigoureuse de ces soixante-dix-sept films peut permettre de répondre aux interrogations qu’ils font naître.
Souvent considéré comme le réceptacle d’une idéologie conservatrice, et ordinairement accusé d’être défavorable à ses héroïnes, le répertoire Disney et Pixar offre, d’une manière presque inattendue, une bien autre saveur à qui s’attache à en extraire la substantifique moelle. Car derrière l’apparence féerique, les engagements des studios, emmenés par le souhait revendiqué par Walt Disney d’être à la hauteur de sa “signature”, foisonnent, et ce dès leurs débuts.
Docteur en sociologie, diplômé en ingénierie sociale, gérontologie, lettres, histoire, et en histoire de l’art, Alexander Maria Leroy est professeur de lettres et de cinéma. Chercheur à l’Université de Caen, il s’est spécialisé dans l’étude du corps féminin, des droits des femmes, et des vulnérabilités, notamment dans la littérature française, le cinéma américain, et la vague culturelle coréenne.